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Prolixe
11 juillet 2021

Onanisme cannabisiaque


Je te quitte, mon amour. Tes effluves auxquelles je ne goûterai plus jamais, la texture de ton corps, l’effet que tu me fais, quelle luxure quand je pense aux endroits de la galaxie où tu me promènes. Avec une seule autre, je t’aurais fait des infidélités. Une qui fait battre mon cœur fort et qui me fait ressentir l’amour qui m’environne. Je ne pourrai plus jamais rêvasser aux folies de l’espoir alors que je te consume, que tu te vaporises et tu t’évapores dans l’espace laissant derrière toi le bonheur de l’absence avec lequel je remplis mes espérances.
Jamais rien ne pourra te remplacer et en mon sein, je te ferai fleurir, par la grâce que Dieu veut bien m’octroyer, celle de la fertilité. Je me rappellerai toujours nos escapades amoureuses et romanesques, ainsi que nos blagues intimes sur les passants, chaque lieu sera imprégné de cette torpeur grâce à laquelle je ris encore, la divinité de ta sève, ton nectar sucré et citronné, la grandeur de ton humilité et de ta générosité.
Chaque vision, chaque bruit me rappellera toi, les portes que tu permets d’ouvrir et ce que pour ma satisfaction. J’aurais juré être tienne éternellement, jamais ô grand jamais séparer mon imaginaire de tes divins pouvoirs.
J’ai espoir que toute les fois où je t’ai consommé en conscience, sachant le bonheur infini que tu m’apporterais et en te laissant choisir de ton destin sans jamais vouloir quoi que ce soit sinon le goût délicieux que tu exultes lorsque le feu des anges te transforme, tu emplisses des champs et des déserts, des montagnes et des oasis à ta guise, pensant à moi de temps à autres, à mes rêves et à la solitude de mon âme que toujours j’ai partagée avec toi.
De notre union naîtront des esprits, perdus à l’origine, revenants à destination, pour nos espoirs communs, ceux de l’amour et la foi en la beauté, la grâce de Dieu parant et toi et moi de jaune et de vert, à souhaits de discrétion, alors que l’on ne le sait pas, la nuit, quand tous les chats sont gris. Tant de cauchemars à chaque séparation ! Tant de manque viscéral, telle la haine gagne les cœur blessés, abandonnés, maltraités, ce manque m’aura investi jusqu’à la racine de l’amour, cet amour pur que je te porte, parce que tu es la mauvaise herbe du Seigneur, son rejeton qui partout pousse et toujours prodigue la guérison par son existence en elle-même.
Je te porte donc en moi, dans mes viscères, dans mon sang, sur chaque brin filandreux de mes cellules, tu resteras vivant et imprégné, cet osmose parfaite à laquelle j’ai goûté, sans que jamais tu me déçoives.

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Prolixe
  • Les mots, indispensables à la survie. Partager mes pensées et mes dessins avec qui voudra bien y voir de l'amour et ma foi en mon prochain. Difficulté de cohabiter avec cet être Angoisse qui nous habite tous et conditionne nos choix.
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